07/06/13 : Valoparc, le nouveau centre de Calitom à Ste Sévère

Vendredi 07 juin 2013, inauguration du Valoparc, le nouveau centre de Calitom à Sainte Sévère.

Valoparc est le site d’activités industrielles de valorisation des déchets de la Charente, mais aussi un parcours de connaissance et de sensibilisation à une écologie citoyenne.

Revue de presse

[ Article Charente Libre du 07/06/13 ]

Valoparc : 28 millions pour nos déchets

Valoparc, le nouveau centre de Calitom à Sainte-Sévère, est inauguré aujourd’hui. Les déchets des Charentais y sont triés et valorisés, pour 50% du tonnage. La fin d’un long et coûteux circuit.

Vingt-huit millions d’euros d’investissement. Un site entièrement transformé, capable de valoriser 50% des 100tonnes de déchets qu’il reçoit chaque jour. Cet après-midi, le nouveau centre de prétraitement et de valorisation des déchets de Calitom, le service public charentais, sera inauguré et baptisé en grande pompe.

Son nouveau nom: Valoparc. Un parc qui trie, qui traite. Et qui apprend aussi, qui se veut industriel et pédagogique, parfois ludique, que les scolaires, associations, groupes et particuliers pourront visiter pour tout apprendre sur les déchets.

En dix-huit mois de travaux, le site a complètement changé de visage. Il ne reste rien de l’antique décharge du début des années2000. Le must du lieu, c’est l’usine de prétraitement des déchets. Une sacrée machine dans laquelle sont déversés, triés et digérés les déchets organiques en passant notamment dans un long tube de 42 mètres, véritable intestin qui garde les déchets pendant quatre jours.

Ils sont ensuite transformés en compost organique afin d’être revendus aux agriculteurs et aux particuliers. Grâce à cette usine, Calitom valorise 50% des déchets qui entrent à Sainte-Sévère quand le Grenelle de l’environnement place le curseur à 15%. «Mais notre objectif, c’est d’atteindre les 60%», décrit Jérôme Gannes, responsable des animations à Calitom. Grâce à cette performance, le service public n’enfouit que la moitié des déchets qu’il reçoit.

Conséquence : beaucoup moins de jus d’ordures et des odeurs réduites au strict minimum. Surtout que les gaz de ces jus sont récupérés afin d’être traités dans une unité de production d’électricité. Chaque année, c’est la consommation annuelle de 500 foyers qui est produite à Sainte-Sévère et réinjectée dans le réseau. […] Article Charente Libre