29/06/13 : Festival Les Sarabandes à Mareuil

29 juin 2013 | Actualités / Sénat

Samedi 29 juin 2013, Festival Les Sarabandes à Mareuil. De nombreux spectacles atypiques dans les parcs, les jardins, les chais, les granges… Un spectacle déambulatoire où tout le village est envahi par les artistes du spectacle vivant et des arts plastiques.

Festival Les Sarabandes à Mareuil - Installation L. Couraud - Photo : MF Demout

Revue de presse

[ Article Charente du 29/06/13 ]

La magie des Sarabandes s’installe à Mareuil

C’est parti pour trois jours de folie. Le village est transformé depuis hier par une trentaine de plasticiens. Des expos et des installations éphémères. De la poésie.

C'est la magie des Sarabandes, la métamorphose des lieux grâce aux installations. Ici Éric Fleury. Photo : R. Joubert

Ils sont partout, dans les cours, les jardins, les parcs et les ruelles. Ils sont les premiers à avoir investi Mareuil pour la 15e édition des Sarabandes qui déroule son ruban de spectacles, d’expos et de déambulations jusqu’à dimanche soir. Les plasticiens transforment ce village en un copieux gâteau à dévorer sans modération. À condition de ne pas se casser les dents sur le premier morceau, une racine de ferraille de Karlito, réminiscence de l’arbre géant rouillacais, poussée au pied de l’éolienne.

« Une continuité » pour le sculpteur qui a bossé jusqu’à l’aube, pour habiller la « tour Eiffel » maison. « La construction elle-même, c’est une vraie improvisation, ce que j’aime », avoue l’artiste encouragé par les écoliers qui ont dressé un périmètre autour de lui avec des ceps de vigne. C’est aussi ça les Sarabandes, le mélange des artistes et des habitants. Toutes générations confondues.

Un plateau débordant de vitalité

Avec un budget de 180 000 euros (20 000 de moins que l’an dernier), La Palène et son boss Joël Breton présentent un plateau débordant de vitalité. Une prouesse renouvelée chaque année. La métamorphose d’un village savamment orchestrée.

L’église n’est plus tout à fait une église. Elle est un temple pour les colonnes de bouteilles de Gray, la plasticienne de Saint-Nazaire. Un jeu de miroirs et de transparences. « Chaque bouteille a un graphisme, une nuance différente. On dirait du cristal. »

Les chais ne sont plus vraiment des chais quand ils accueillent les vitraux-papier de René Boisneau. Les granges se transforment en galeries. Intimistes avec les céramiques jubilatoires de Caroline Bonaventure, ses baignoires, ses images de farniente, ses camions africains. Souriantes avec les scènes d’amour d’Alain Ferraris. « Il se peut que vous vous reconnaissiez dans mes peintures. Je travaille beaucoup sur le couple et le comportement », glisse le peintre observateur à un couple de passants. Clin d’oeil. Légèreté de l’échange.

Les étables ne sont plus des étables quand Éric Fleury, l’illustrateur, sort de drôles de personnages de ses boîtes à sardines. Les arbres ne sont plus des arbres quand ils se parent de laine et de fleurs, 1001 roses tricotées par les villageois et les bénévoles. L’architecture se colore au gré des installations. L’alchimie des métaux en fusion de Jacky Cognolato bouscule la pierre. Les sculptures de Marc Platevoet redonnent des ailes à la cagouille charentaise, une fée cagouille qui semble ramer sur le fleuve. Métaphore.

Les poutres retrouvent une seconde jeunesse avec les silhouettes d’Emmanuel Pierre. Tout est permis. C’est la magie des Sarabandes qui ralentit les pas, retient les regards. Le temps d’un week-end. Une parenthèse poétique. […] Article Charente Libre

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